Plateforme pétrolière Total Eglin en danger! Fuite de gaz!

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Plateforme pétrolière Total Eglin en danger! Fuite de gaz!




par Christophe » 30/03/12, 09:26

Presque 2 ans après la "marée noire mexicaine" dans le golfe du Mexique par BP (voir ce gros sujet https://www.econologie.com/forums/louisiane- ... t9659.html et https://www.econologie.com/explications- ... -4274.html ) et que "tout le monde" a probablement déjà oubliée...c'est au tour de TOTAL en mer du nord de connaître un problème similaire mais avec...du gaz!

Ah oui mais le gaz c'est propre...ca se voit pas...

Nul doute que l'expérience de BP sera mise à contribution...entre pétroliers faut s'entre aider hein :D

Total déstabilisé par une grosse fuite de gaz en mer du Nord

(Easybourse.com) Le groupe pétrolier, confronté depuis dimanche à une fuite de gaz de grande ampleur sur une plateforme en mer du Nord, évoque un délai de six mois pour régler le problème. Le titre chute à la Bourse de Paris.
La fuite de gaz qui a provoqué l’évacuation de la plateforme Total d’Eglin en mer du Nord se poursuit mardi mais la situation est «stable», selon le groupe pétrolier qui dit faire tout son possible pour trouver une issue rapide à cette situation et réduire au minimum l’impact de l’accident.

Les risques posés pour l'environnement sont à ce stade minimes, estime le groupe pétrolier français, tout en convenant qu'il s'agit «du plus gros incident que nous ayons rencontré depuis plus de dix ans en mer du Nord». Compte tenu du risque d’explosion, le groupe a évacué les 238 salariés travaillant sur la plateforme dans la nuit de dimanche à lundi.

D’après BBC Scotland, un nuage de gaz provenant de la plateforme est visible à environ onze kilomètres à la ronde. Par ailleurs, 23 tonnes de gaz liquide se seraient échappées en mer ces dernières 48 heures. Selon Total, il s'agit d'un condensat léger, qui devrait spontanément s'évaporer de la surface de l'eau.

Reste que le groupe ne sait pas encore comment il va colmater la fuite, qui proviendrait d’un puits condamné il y a douze mois en raison de « problèmes ». «Il y a deux options pour intervenir. L'une consiste à creuser un puits de secours, ce qui pourrait prendre environ six mois. L'autre est une intervention sur la plate-forme pour sceller le puits (...) ce qui serait une option plus rapide», a déclaré à Reuters David Hainsworth, responsable sécurité, santé et environnement chez Total Exploration & Production UK. «Nous prévoyons de décider d'un plan dans les jours à venir», a-t-il ajouté.

Suite à ces propos, le titre est en fore baisse à la Bourse de Paris. Vers 15h30, il abandonne 6,3%, signant la plus mauvaise performance du CAC 40.


Un article du monde assez complet: http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html


Depuis dimanche 25 mars, Total ne parvient pas à contenir une grave fuite de gaz sur sa plateforme d'Elgin-Franklin, en mer du Nord. "C'est le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans", a reconnu un porte-parole du groupe. Jeudi 29 mars, la situation était "stabilisée", mais la fuite est loin d'être colmatée.

* Que sait-on de cette plateforme ?

Située à 240 km à l'est d'Aberdeen (Ecosse), la plateforme d'Elgin-Franklin est l'une des plus importantes installations de la major française. Plus de deux cents salariés y travaillaient au moment de l'accident. La plateforme est posée sur une profondeur d'eau de 93 mètres, alors que le réservoir exploité se trouve à plus de 5 kilomètres sous le fond de la mer. 130 000 barils d'équivalent pétrole y sont produits chaque jour, soit 2,6 % de la production de Total. 60 000 barils vont au groupe français, le reste à ses partenaires, notamment l'italien ENI. Total compte une vingtaine de plateforme pétrolière en mer du Nord. A partir de trois gisements principaux (Elgin, Franklin, Alwyn), de multiples champs adjacents (Jura, West Franklin, Islay...) ont été exploités afin de rentabiliser au maximum les infrastructures sous-marines.

* Quelles sont les particularités de ce gisement ?

"Elgin-Franklin fera date dans l'histoire de l'industrie pétrolière", déclarait Christophe de Margerie, alors directeur général de la division exploration et production de Total, lors de la présentation du gisement au début des années 2000. Et pour cause, le site concentre les défis technologiques. Elgin est un gisement dit "HP-HT", autrement dit haute pression et haute température (190 ºC). Les réservoirs enfouis à 5 300 m sont comme de gigantesques cocottes-minute. La pression y atteint 1 100 bars, l'équivalent d'un poids de plus d'une tonne sur l'ongle d'un pouce. De plus, le gaz, comme les condensats (pétroles très légers), sont acides et corrosifs en raison d'importantes teneurs en dioxyde de carbone et sulfure d'hydrogène. Autant de contraintes que Total avait surmontées pour mettre au point ces gisements en production, en faisant "une référence mondiale".

* D'où provient la fuite ?

Après quatre jours de recherche, Total a réussi à localiser jeudi la source de la fuite. Elle provient d'un puits désaffecté à 4 000 mètres de profondeur. "Ce que nous savons, c'est que la fuite provient d'un puits désaffecté, un puits qui a été bouché il y a un an, dans une formation rocheuse à 4 000 mètres de profondeur", a expliqué une porte-parole.

* Quelles solutions sont envisagées pour la colmater ?

Total indiquait jeudi qu'il examinait toujours toutes les possibilités pour colmater la fuite. "Nous sommes toujours dans une phase d'évaluation des solutions", a déclaré un porte-parole. Une première solution a été avancée mardi, celle du creusement d'un puits de secours pour faire baisser la pression du puits principal. Une opération qui prendrait environ six mois. Une intervention sur la plateforme elle-même, plus rapide et sans doute moins coûteuse, semble pour l'instant écartée car exposant la vie des techniciens. Enfin l'hypothèse la plus optimiste voudrait que la fuite s'arrête d'elle-même.

* Existe-t-il un risque d'explosion ?

Mardi, le directeur de la santé, de la sécurité et de l'environnement chez Total, David Hainsworth, a reconnu qu'un risque d'explosion existait. "Le gaz est inflammable, mais l'alimentation électrique a été coupée sur la plateforme pour minimiser le risque d'étincelle, toutefois il est évident qu'il y a un risque", a-t-il admis sur la BBC. D'autant que la torchère, la haute tour métallique servant à brûler les déchets de gaz naturel est encore allumée. Néanmoins, "le vent pousse le panache de gaz dans une direction opposée à celle de la torchère. Et selon les prévisions météorologiques, il va souffler dans la même direction pendant cinq à six jours", a-t-il ajouté. Alors que certains experts mettent en avant les risques d'explosion si les vents changent de direction, Total l'écartait mercredi. La torchère "fait partie intégrante du système de sécurité" et "ne pose pas de risque immédiat". Jeudi, si les conditions météo restaient favorables, un nuage de gaz était néanmoins observé à moins de 100 mètres de la torchère encore en activité.

* Quels moyens sont mis en œuvre dans la zone ?

Dès lundi, les autorités britanniques ont décidé de mettre en place une zone d'exclusion maritime de 2 milles marins (3,7 km) autour de la plateforme et d'en interdire le survol à moins de 5,5 km, le nuage de gaz pouvant s'enflammer à tout instant. Jeudi, deux navires transportant des équipements anti-incendie ont pris position près de la plateforme. Un autre navire, avec à son bord un robot sous-marin équipé d'une caméra destiné à inspecter son état, est aussi sur place.

* Existe-t-il des risques pour l'environnement ?

"Les premières indications montrent qu'il n'y a pas d'impact significatif sur l'environnement", indiquait mardi le groupe. Pourtant, la fuite a provoqué la formation d'un nuage de gaz mais également un épanchement de liquide, entraînant la formation en mer d'une nappe fine d'hydrocarbures. Repérées par un avion de surveillance, des irisations témoigneraient de la présence de boues de forage et de produits légers associés au gaz. Cité par le Guardian, Martin Preston, spécialiste de la pollution marine, indique que "la libération de méthane représente un risque d'explosion très important", mais que c'est aussi "un gaz"acide, contenant du sulfure d'hydrogène, très toxique pour l'homme et la vie aquatique. Une hausse de la mortalité des poissons, très localisée, ne peut être exclue". Simon Boxall, océanographe à l'université de Southampton, précise que "les dégâts sur l'environnement ne seront connus que dans une semaine ou plus, quand on aura fait des mesures pour évaluer le niveau des polluants dans l'eau".

* Des problèmes avaient-ils déjà été constatés sur ce puits ?

Comme l'on rapporté des journaliste du Monde, l'association écologiste norvégienne Bellona a reçu le témoignage d'un responsable des syndicats de salariés travaillant dans l'offshore britannique. Ce dernier affirme que Total avait déjà rencontré d'importantes difficultés, et à de nombreuses reprises, sur ce puits. Au point d'avoir pris la décision, il y a quelques semaines, d'essayer de le "tuer". Entre 2009 et 2010, Elgin-Franklin avait déjà été épinglée pour des fuites de gaz et de pétrole (déversement de 4 600 kg d'hydrocarbures au total) et des défaillances de sécurité.

D'autres installations voisines ont également connu des incidents. Le plus grave a eu lieu le 6 juillet 1988 avec l'explosion de la plateforme gazière de Piper Alpha, qui a causé alors la mort de 167 personnes (62 survivants). Et entraîné un renforcement des normes et des consignes de sécurité. Mais la réalité est bien différente, tant les défaillances des équipements, souvent vétustes, sont monnaie courante dans la région. En 2011, d'après l'organisme britannique de contrôle de la sécurité, la sûreté à bord est insuffisante pour 96 % des installations en mer du Nord et 20 % d'entre elles montrent de "sérieuses défaillances". Le Guardian révélait dans le même temps que des déversements importants et dangereux de pétrole ou de gaz se succèdent depuis des années, au rythme d'un par semaine, et ce dans la discrétion la plus totale.
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par Christophe » 30/03/12, 13:35

Un article intéressant sur la réglementation des forages offshores...souvent situés en zones internationales (donc: ca appartient au 1er qui le trouve en cas de profits et ca n'appartient à plus personne en cas de problèmes...)...

http://www.novethic.fr/novethic/ecologi ... 137047.jsp

Quelle réglementation pour les forages pétroliers offshore ?

La fuite sur la plate-forme Elgin du groupe Total au large de l'Ecosse pourrait nécessiter six mois d'interventions. L'accident a entraîné un nuage de gaz sur la zone, avec des risques d'inflammation et de toxicité. Comme le rappelle un rapport récent du Conseil Economique, Social et Environnemental, l'exploitation off-shore ne cesse de se développer mais reste encore peu réglementée au plan international, européen ou français.


Fuite au large de l’Ecosse, explosion de la plateforme pétrolière DeepWater Horizon aux Etats-Unis… « Ces accidents répétés doivent mettre en lumière les risques de ces activités off shore, qui représentent jusqu’ à 35% de la production de pétrole et sont en pleine croissance », rappelait le 13 mars dernier le Conseil Economique, Social et Environnemental dans un avis publié sur le sujet.

Depuis 1976, on recense une douzaine d’accidents pétroliers majeurs dont les impacts humains, environnementaux et financiers ont été considérables. En mai 2010, après la marée noire provoquée par BP, l’Europe a voulu s’assurer qu’elle était préparée à l’éventualité d’un tel accident. En octobre 2011, elle s’est dotée d’un cadre de travail intitulé « le défi de la sécurisation des activités pétrolières et gazières offshore » ; mais si un projet de réglementation est en cours, il ne sera pas appliqué avant quelques années. Quant à la France, elle est dotée d’ « un cadre juridique complexe, incomplet et ambigu » estiment les rapporteurs du Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans un avis adopté le 13 mars. S’agissant du statut des plateformes, « il n’existe aucune réglementation internationale spécifique à l’offshore », poursuivent-ils. Enfin, une question cruciale reste également en suspens : celle des assurances, qui plafonnent aujourd’hui à 1,5 milliard de dollars pour les entreprises pétrolières, quand la catastrophe BP s’élève au moins à 40 milliards…

Dans le cas de la fuite sur la plate-forme Elgin du groupe Total, les premières conséquences financières ont été immédiates, car Total demeure la première capitalisation du CAC 40. L’accident a entraîné une chute du titre de 5,96%, entraînant une baisse de 0,92 sur l’ensemble de l’indice.

De plus en plus profond et de plus en plus risqué

En France, la nécessité d’encadrer ces activités est d’autant plus pressante selon le CESE, qu’un gisement a été récemment découvert au large de la Guyane (voir article lié), où le pétrole s’avère être de bonne qualité mais situé sous 2048 mètres de profondeur…mais aussi en Méditerranée au large de Marseille, avec un permis en cours d’instruction dans les ministères de l’écologie et de l’industrie (voir encadré). De plus en plus profond, le forage offshore comporte aussi de plus en plus de risques pour l’environnement, entraînant des situations incontrôlables. Or, « avec 11 millions de km2 d’espaces maritimes dans le monde, la France a une responsabilité internationale particulière en matière de protection de ces espaces maritimes », souligne Anne-Marie Ducroux, présidente de la section Environnement du CESE. « Elle même est de surcroît potentiellement menacée, non seulement parce qu’elle est riveraine de la mer des Antilles et de la mer du Nord, bassins historiques d’exploitation de pétrole et de gaz off-shore, mais également parce que ses rivages atlantique et méditerranéen pourraient être atteints par de telles catastrophes », souligne le Conseil. Les bateaux de l’exploitation off-shore peuvent en effet contenir l’équivalent de 2 millions de barils par jour, soit la moitié de ce qui a été déversé dans le Golfe du Mexique par BP.

Réglementation et acceptabilité sociale des permis

Un groupe comme Total compte ainsi 78% de sa production en off-shore, dont 30% est issue de l’off-shore profond, allant jusqu’à 2000 mètres –l’ « ultra-profond » se situant au-delà et jusqu’à 3000 mètres-. Cette part offshore ne cesse de s’accroître et devrait représenter 50% des nouvelles productions en 2015, selon l’AIE. Pour Jacques Beall, rapporteur et membre du groupe Environnement et nature du CESE, « en France, la question de l’exploration des gaz de schiste a certes modifié le code minier* en demandant des enquêtes sur les impacts environnementaux, mais concernant les plateformes pétrolières, nous pensons qu’un système strict et aussi exigeant que celui des installations classées doit être appliqué. Par ailleurs, il faut séparer le pouvoir d’autorisation de permis de forage avec celui du contrôle et du suivi. Aujourd’hui ce n’est pas le cas, donc nous sommes dans la même situation que celle des Etats-Unis au moment de la catastrophe BP ». Depuis la marée noire, le Bureau of Ocean Energy Management Regulation and Enforcement (BOEMRE) a effectivement séparé les activités d’autorisation de permis et celles de surveillance et de contrôle du forage.

Les rapporteurs s’inspirent également dans leurs recommandations du modèle britannique, qui est passé d’un règlement simplement prescriptif au processus du Safety case, demandant aux entreprises de prouver que leurs installations sont sûres et ce tout au long du cycle de vie du système.

Parallèlement au renforcement de la réglementation, les rapporteurs demandent la mise en œuvre de consultations publiques en amont des projets, inexistantes à l’heure actuelle.
« Les procédures de consultation en amont des projets ne s’appliquent pas à l’off-shore, explique Alain Feretti, rapporteur et membre du groupe de l’Unaf. On ne tient pas compte des élus, des riverains ou des expertises qui pourraient être utiles, avec le risque que la population découvre les permis quand il est trop tard et s’y oppose fortement, comme ce fut le cas avec les gaz de schiste dans le sud de la France ». Les rapporteurs ne se prononcent pas sur le bien fondé de ces exploitations offshore, mais plaident pour leur acceptabilité sociale et le développement d’une « culture de l’appropriation des risques » par l’ensemble des parties prenantes.


*Le code minier régit les délivrances de permis d’exploitation.
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par dedeleco » 30/03/12, 14:25

Comme pour le nucléaire, tant qu'elle ne flambe pas, des mois, on a l'air de s'en fo... en France, comme pour le nucléaire, tant qu'il ne pète pas chez nous !!

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par Christophe » 03/04/12, 23:19

La suite...ou plutôt le commencement !

http://www.novethic.fr/novethic/ecologi ... 137193.jsp

La plateforme de Total, « forage de l'extrême », avait déjà beaucoup fui

La plateforme d'Elgin, au large de l'Ecosse, était le laboratoire et la vitrine de Total pour l'exploitation des hydrocarbures en grande profondeur. Mais des fuites avaient déjà entaché la production.

Quelle qu’en soit l’issue, la fuite de gaz survenue le 25 mars sur la plateforme gazière d’Elgin pèsera sur l’image et les projets du géant pétrolier français Total. Pas seulement parce que le réservoir Elgin-Franklin fournissait 7% du gaz produit au Royaume-Uni et que Total a perdu entre 10 et 15 millions de dollars (entre 7,5 et 11 millions d’euros) par jour (perte de revenus, coûts d’intervention…).

Cet accident est avant tout un coup dur pour Total parce qu’il survient sur la plateforme qui devait être la vitrine des projets d’avenir de l’entreprise. « Elgin-Franklin fera date dans l’histoire de l’industrie pétrolière », avançait ainsi Christophe de Margerie, alors directeur général « Exploration et production » et aujourd’hui pédégé de Total, dans la plaquette de présentation du projet diffusée en juillet 2002.

Comme l’ensemble des acteurs du secteur pétrolier, Total a parié massivement sur les hydrocarbures en « offshore profonds », c’est-à-dire le pétrole et le gaz situé à plusieurs kilomètres sous le niveau de la mer. Ces ressources ont longtemps été jugées inexploitables, tant le coût et la technologie nécessaires à leur exploitation sont importants. Mais la diminution des ressources dites conventionnelles d’hydrocarbures a changé la donne.
(...)


http://www.guardian.co.uk/news/datablog ... h-sea-rigs
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dedeleco
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par dedeleco » 04/04/12, 01:41

En tonnes max 4,9tonnes, c'est rien du tout, ces fuites passées !!!
Par rapport à l'objectif d'extraction.

Le problème, c'est celle ci, non maitrisée vite !!!
Moins violente que celle de BP, pas de feu, pour le moment. ?????

Le principal risque, d'extraire les gaz des fonds froids, en les faisant circuler, est de les réchauffer trop et d'avoir une énorme explosion par leur dégagement brutal, par km3, comme celles d'il y a 56 millions d'années avec d'énormes bulles creusant d'énormes trous, encore visibles !!!

Les japonais ont bateau pour les extraire.
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 15/05/12, 18:57

Total lance la tentative de colmatage de la fuite en mer du Nord :

PARIS/LONDRES (Reuters) - Total a commencé mardi à injecter des boues dans le puits d'Elgin, en mer du Nord, pour tenter de colmater une fuite de gaz ininterrompue depuis plus d'un mois et demi.

"L'opération a débuté ce jour à 9h20 (heure locale) par l'injection de boues lourdes dans le puits depuis le West Phoenix, appareil de forage semi-submersible, via un pipeline provisoire relié à la tête du puits G4", a annoncé le pétrolier français dans un communiqué.

Le résultat définitif de cette opération ne pourra pas être déterminé avant une période d'observation de "quelques jours", ajoute-t-il.

............

http://www.boursorama.com/actualites/to ... 80f2add9c3
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